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Guide du Tourisme au Maroc: Tourisme à Azilal

Azilal Ouzoud Maroc

A quelques 1351 m d’altitude se niche la ville d’Azilal dans la chaine montagneuse de l’Atlas. Une ville de charme  et de traditions, fière d’un riche patrimoine culturel. Aujourd’hui elle se targue d’avoir une place d’honneur dans le guide du Maroc et attire de plus en plus de touristes chaque année. C’est devenu une destination incontournable qui dynamise le tourisme au Maroc.

Azilal Ouzoud Maroc

Traditions, culture et Histoire de la ville

La ville d’Azilal est d’origine Amazigh. La tribu Ait Messat a combattu la colonisation française sans succès et les troupes françaises ont envahi Azilal en en 1916. La ville d’Azilal est réputée pour l’hospitalité de ses habitants et la gastronomie exceptionnelle de la région ; elle offre des mets variés avec comme plats phares le couscous berbère, le tagine aux olives et à l’huile d’argan et le fameux amlou apprécié par tous les marocains.

Données géographiques

On peut rejoindre la ville d’Azilal depuis Beni Mellal qui se trouve à quelques 86km seulement, ou encore depuis Marrakech qui se situe à 242 km. La cité se situe au cœur même de la chaine de l’Atlas qui la sépare de Kelaat Megouna, pas loin du mont Mgoun qui la surplombe du haut de ses 4071 mètres.

Sites touristiques Incontournables de la ville/ Lieux à visiter

Il y a tant à voir à Azilal et ses alentours. Parmi les endroits à ne manquer sous aucun prétexte, il y a :

  • Les cascades d’Ouzoud : un site naturel offrant un panorama inédit qui attire autant de touristes nationaux qu’internationaux.
  • Le Pont naturel de Imini n’Ifri : pas loin de la ville de Demnate se trouve ce pont qui constitue une réelle attraction de la région.Ouzoud Casacade
  • Le Lac de Bine el widane : le lac et ses alentours est l’une des merveilles à visiter à Azilal. Pour faire une randonnée, un pique-nique ou une pour admirer les espèces qui peuplent la zone, le lac de Bine el Widane est incontournable dans la région d’Azilal.
  • Les gorges de l’oued Ahanesal : une autre merveille se trouvant aux environs d’Azilal qui remporte beaucoup de succès notamment parmi les adeptes de la géologie et ses surprises.
  • La Réserve naturelle de Tamga : c’est l’un des lieux à visiter à Azilal ; elle réunit de nombreuses espèces de faune et de flore qui font la fierté de la région.
  • La vallée des Aït Bougmèz et son centre de Tabant : Mgoun en arrière-plan offre un panorama inégalé qui surplombe la vallée des Ait Boguemaz, l’une des plus belles de la région.

Au niveau gastronomie, Azilal, comme toute ville marocaine, vous enchantera avec des plats très riches et variés ; vous pourrez déguster un couscous berbère, un tajine aux olives, un tajine de poisson ou encore d’autres mets à base d’huile d’argan, d’huile d’olive ou d’amlou. Vous apprécierez aussi l’hospitalité locale autour d’un Thé à la menthe traditionnel et des pâtisseries marocaines.

Chronique de Mya – Casablanca: je t’aime…moi non plus

Casablanca Mosquée Hassan II

Casablanca

 Casablanca, la ville de toutes mes envies…

Combien de casablancais ont pesté contre leur ville ? Coincés dans les sempiternels embouteillages ou allègrement arrosés de monoxyde de carbone par un poids lourd –  intrus parmi tant d’autres en plein centre-ville…

Combien de casablancais ont pesté contre leur ville ? Coincés dans les sempiternels embouteillages ou allègrement arrosés de monoxyde de carbone par un poids lourd –  intrus parmi tant d’autres en plein centre-ville – nombre de mes compatriotes ont formulé le rêve de se retirer dans une autre ville du Maroc, plus calme et plus verte. Casablancaise de souche, je me surprends à avoir le même réflexe de projection : et pourquoi pas Marrakech ? J’aime cette ville solaire, son climat sec, ses couleurs chatoyantes et ses palmiers à perte de vue. Pourquoi pas Kenitra? Voilà une ville à taille humaine pas si loin de Casablanca, au trafic fluide, avec la côte de Mehdia comme atout certain. Quid de Rabat ? J’ai parfois soif de sa propreté, de sa verdure et de ses quartiers bourgeois aseptisés.

Je peste, je proteste, je me projette…mais je sais qu’au fond de moi, subsiste un attachement quasi-viscéral à ma ville. Elle agit comme un aimant anesthésiant mes envies d’ailleurs. Car pour être tout à fait honnête, toute projection s’accompagnant d’une planification réelle pour quitter Casablanca me déchire le cœur. Oui, c’est bien un déchirement que j’ai ressenti lorsque mon mari m’annonça un jour sa mutation possible à Rabat. Moi qui acquiesçais jadis à toutes ses projections abstraites de départs – lui, l’anti-casablancais par excellence – me voit ressentir un douloureux pincement au cœur, un désagréable sentiment d’être mise devant le fait accompli. Je n’ose pas être franche avec lui, je tourne autour du pot, j’avance des arguments rationnels contre ce déracinement annoncé : « tu sais, Rabat, par rapport ton boulot, ce n’est pas non plus le nerf de la guerre, tu y seras assez isolé » ou encore «c’est une ville presque trop calme pour des gens comme nous, tu ne penses pas ? ». Je n’assure décidément pas ce qui semble être un amour pour ma ville.

Casablanca, la ville de toutes mes envies…de partir et surtout de rester.

medina casablanca

Casa, comme disent les intimes, j’y ai planté mes territoires de jeu, j’y ai construit avec son sable et sa pierre, ses couleurs et ses senteurs l’univers idyllique de mon enfance.

Il s’agit d’un amour qui trouve racine dans les années insouciantes de l’enfance. Casablanca, c’était les campings en famille en bord d’océan atlantique, à construire des châteaux de sable un casse-croute au thon et du Fanta orange à la main, les pieds chatouillés par une mer presque impropre à la baignade, mais à l’écume tellement fraiche. C’était aussi les longues après-midi aux parcs Yasmina ou Sindibad pendant lesquelles j’avais droit à une overdose de manèges et de barbe à papa. Casa, comme disent les intimes, j’y ai planté mes territoires de jeu, j’y ai construit avec son sable et sa pierre, ses couleurs et ses senteurs l’univers idyllique de mon enfance.

Tout comme moi, la ville a grandi et a muri. Elle est devenue avant-gardiste et porte avec fierté le qualificatif de capitale économique.

Casablanca Mosquée Hassan II

Tout comme moi, la ville a grandi et a muri. Elle est devenue avant-gardiste et porte avec fierté le qualificatif de capitale économique. La voilà dotée d’un méga mall conforme aux meilleurs standards internationaux ; là voici foisonnant de marques nationales et internationales venant tirer profit du dynamisme économique de la ville. L’immobilier y est en plein boom et les promoteurs guettent le moindre mètre carré exploitable. Oui, la ville étouffe par tant de constructions et tant de voitures agglutinées dans ses artères. Mais c’est le prix à payer lorsque l’on est courtisée. Casablanca la Belle attire les investisseurs et les travailleurs, tout comme les touristes. Elle peut se vanter d’avoir sa Tour Eiffel à elle, l’imposante Mosquée Hassan II et son architecture entre bois et zellige. Casablanca combine incontestablement le charme d’une ville moderne, portant à bras le corps les traces d’un passé glorieux. Celle qui a vu naître à Anfa l’ère d’un Maroc libre, reste, malgré sa modernité, une ville humble avec sa médina, ses ruelles sans fin, ses marchés généreux et ses habitants attachants. Casablanca la Secrète a aussi ses musées, souvent inconnus du grand public, ses théâtres, ses vielles salles de cinéma, son patrimoine architectural,  bref, sa vie culturelle. Marocains, africains, français, chinois, espagnols, américains et j’en passe, habitent la ville et épousent à la fois sa modernité et son authenticité.

Il semble bien que ma relation avec Casablanca est semblable à une relation de proximité avec un être cher, une relation d’intimité dans le meilleur et dans le pire. Oui, au projet de quitter Addar Al Baydaa, je ferais décidemment toujours volte-face. Face aux projets de départs, je retournerais ma veste aussi longtemps que possible. A ceux qui veulent la quitter sans jamais vraiment partir, la ville offre dans son prolongement Bouskoura, au secours des désabusés de Casa. Un dernier cri du coeur : Casablanca, je t’aime.

Chronique de Mya – Sur les pas du Prophète de l’islam…pour se souvenir des belles choses – de ce monde et de l’Autre

Muhammad, vie du Prophète

Muhamma prohete de l islam

 

 

 Muhammad, vie du Prophète (sws)¹

Je viens d’achever la lecture de mon livre du moment : Muhammad, vie du Prophète  de Tariq Ramadan. Je l’achève avec autant de plaisir que je l’ai commencé. Il ne s’agit pas d’une biographie classique du Prophète de l’islam, telle qu’ont pu la constituer dans le passé les historiens ou savants musulmans. Elle ne foisonne pas de dates et ne relate pas détail par détail les faits historiques. Elle se veut être un récit révélateur de la personnalité de Muhammad (sws), récit à partir duquel tout un chacun (musulman ou non) peut tirer les enseignements éthiques et spirituels qui reflètent l’essence même du message de l’islam. On peut lire dans le livre que ‘Aïsha’ – la femme de Muhammad (sws) – disait de lui que « son caractère était le Coran ». Quelle chance alors de pouvoir appréhender Le Livre Sacré des musulmans, parole du Divin, par la seule connaissance de ce qu’a été la vie et le comportement de son Envoyé.

c’est bien un dialogue qui s’établit avec Muhammad (sws), à la lumière de sa vie, de ses attitudes et de la genèse de ses prises de décision.

En refermant le livre, j’essaie de me remémorer les passages qui m’ont fait sourire, ceux qui m’ont fait rêver et ceux qui m’ont fait tressaillir, moi femme marocaine. Il est vrai que je suis de culture arabo-musulmane, cela facilite ce dialogue qui s’entame avec l’Envoyé dès les premiers chapitres du livre. Car c’est bien un dialogue qui s’établit avec Muhammad (sws), à la lumière de sa vie, de ses attitudes et de la genèse de ses prises de décision. Il s’agit d’un dialogue singulier, doublé d’une introspection. Le propre du dialogue est de s’adresser à quelqu’un et de recevoir une réponse, puis de relancer ainsi la discussion tout en construisant un échange qui fait sens. Qui es-tu Muhammad ? Quelle a été ta vie en tant que berger orphelin, en tant que commerçant digne de confiance, en tant que mari respectueux, en tant que guide des croyants, bref, en tant qu’individu avec ses forces et ses faiblesses hissé en rang d’Exemple à la lumière de la Révélation ? On reçoit au fil des pages les réponses à ces questionnements, lesquels suscitent d’autres interrogations qui trouvent réponse quelques lignes plus loin. Les principes éthiques et fondements spirituels qui dictent les agissements du Prophète sont explicités et questionnent notre propre conscience. Aurais-je réagi ainsi dans telle situation ? Comment pourrais-je à l’avenir agir selon tel principe éthique pour être à la fois juste avec autrui et bien dans ma peau ? Finalement, l’ouvrage de Tariq Ramadan est une invitation à la médiation ; il s’agit de méditer les messages universels déduits d’une vie ponctuée par le Verbe de Dieu, par Sa Révélation. Il est question de complicité avec Muhammad (sws) et ses compagnons, de connivence dans le Bien, bref, d’Amour ici bas et dans l’au-delà.

L’image choquante des terroristes du Bataclan tirant à l’aveugle sur hommes, femmes et enfants rappelle à qui l’avait oublié la folie et la violence dont ont fait preuve les hommes à travers l’Histoire

Paix et humilité

Paix et humilité

En cette ère trouble de stigmatisation de l’Islam et de perpétrations d’actes de terreur au nom de Dieu, cette lecture fait un bien immense. L’image choquante des terroristes du Bataclan tirant à l’aveugle sur hommes, femmes et enfants rappelle à qui l’avait oublié la folie et la violence dont ont fait preuve les hommes à travers l’Histoire. Comment expliquer de telles attaques abjectes ? Peu importe finalement les motivations de ces criminels, haine, vengeance, lutte contre les « croisés » etc. Cerveaux lavés ou consciences engagées dans le « combat » abject de Daesh, ils sont mus –sauf exception – par une certitude, celle d’avoir raison, et peut-être même de finir au Paradis. Ce faisant, ils en oublient les principaux enseignements de la vie du Prophète : cultiver l’humilité, éviter la certitude arrogante et faire bon usage de son libre arbitre pour juger de ce qui est Bien et de ce qui ne l’est pas. Or, pour un athée, un bouddhiste ou un musulman faucher la vie d’innocents n’est pas le Bien ; à la connaissance de tous, des individus  sirotant tranquillement leur boisson à la terrasse d’un café ne constituent pas un front de guerriers armés prêts à l’assaut. Rien donc ne justifie une telle barbarie, même l’argument de mener une guerre contre des prétendus ennemis de l’islam. Ces malheureux avaient oublié que même en temps de guerre, dans un contexte d’agression gratuite contre les musulmans de Médine, le Prophète Muhammad (sws) essayait tout d’abord de nouer un dialogue avec ses opposants pour trouver une résolution pacifique aux conflits. Ils ne savaient sans doute pas aussi le respect de la vie de l’Autre – l’étranger, le juif, le chrétien- dont faisait montre Muhammad (sws).  Ils avaient oublié enfin que les femmes et les enfants étaient protégés par les musulmans en temps de guerre, que nul n’était tué s’il n’était point armé et n’avait point l’intention de guerroyer.

Quelle solution apporter à cet égarement, à cet aveuglement sans nom dont font preuve ces terroristes ? Peut-être agir en amont, à travers l’Education, celle de nos jeunes. Leur transmettre la connaissance approfondie de leur religion. Non pas les abrutir avec des rituels sans le Verbe, des interdits sans la philosophie qu’il y a derrière… Peut-être que cette transmission de connaissance pourrait démarrer sur les pas de l’Envoyé.

¹ « Salla Allahu ‘alayhi wa salam »

Chronique de Mya – Quand l’exception américaine s’amenuise et qu’Obama s’en va

01/04/2016 Chroniques

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Obama

Obama

   C’est un jour comme un autre dans ma vie de femme marocaine. Je zappe nonchalamment et tombe sur une des chaines infos en continu du PAF. A la une, la course à l’élection présidentielle américaine avec ses deux candidats phares, Hillary Clinton et Donald Trump. L’info s’attarde sur Donald Trump, un des candidats républicains. Juché derrière sa tribune, il s’étouffe presque avec son flot de paroles et ponctue son discours d’une gestuelle de chauffeur de salle… il n’est décidément pas beau à voir.

«We’re going to do a wall! (…) (and) Mexico is going to pay for the wall! »

Pas beau à entendre non plus …«We’re going to do a wall! (…) (and) Mexico is going to pay for the wall! » il scande cette phrase comme un couperet et reçoit en écho l’enthousiasme débordant de la foule qui l’entoure. Je suis comme sonnée par ces quelques secondes de déclaration : mais quel candidat à la présidence de la première puissance mondiale peut avoir un discours aussi bas de gamme et aussi cash? Il dit littéralement vouloir construire un mur à la frontière mexicaine pour contrer le flux de migrants d’un pays (le Mexique) qui n’exporterait que  drogue, violeurs et criminels. Peut-on raisonnablement entendre ce genre de propos, au XXIè siècle en pleine course à la présidence américaine ? Non pas que ce genre de projets n’ait jamais vu le jour pour d’autres pays (je pense à la honteuse barrière de séparation israélienne), ni qu’il n’ait jamais traversé l’esprit de quelques hommes politiques d’extrême droite, mais le dire brut de décoffrage à la face de l’Amérique, sans filet, sans discours politicien, ça interpelle et ça fait froid dans le dos.

Sans vouloir stigmatiser les électeurs de Trump, il semble que son crédo : « Make America Great again » trouve écho auprès d’une plus large population qu’il n’y parait.

Donald Trump

Je suis doublement estomaquée lorsque j’entends qu’il est le favori parmi les candidats républicains. Ce milliardaire qui a construit sa fortune dans l’immobilier  est avant tout un business man avec à son actif un empire financier dirigé du haut de sa Tour Trump, mais aussi de cuisants échecs. Atlantic city dans le New Jersey, en est un exemple : cette citée  américaine du jeu dénombre des casinos Trump en faillite et une population avec un taux de chômage record, dont une partie pointe à la soupe populaire parce que Monsieur Trump a vu trop grand et qu’il se moque de laisser ses ex-employés sur le banc. Oui, c’est bien le portrait de celui qui, vraisemblablement – d’après les résultats du Super Tuesday- va s’opposer à la très sophistiquée Hilary Clinton.

   Qui donc en Amérique vote pour cette figure repoussante du camp républicain ? Celui qui se présente comme le candidat anti-establishment semble séduire en premier lieu la classe moyenne blanche victime de la pauvreté et de la récession. Trump attise dans leur cœur et dans leur esprit la haine de cette classe politique élitiste qui ne les prend pas en compte. Ses relents de repli protectionniste trouvent aussi preneur auprès d’une classe aisée conservatrice à la fois lassée des gouvernants actuels et taraudée par la peur de l’Autre, « le Mexicain », « le Musulman », « le Noir » etc . Etonnamment, il remporte aussi l’adhésion de jeunes américains, une classe d’électeurs sans doute en perte de repères dans un monde mondialisé et dont l’esprit critique n’est pas encore arrivé à maturité. Sans vouloir stigmatiser les électeurs de Trump, il semble que son crédo : « Make America Great again » trouve écho auprès d’une plus large population qu’il n’y parait.

Le repli maladif vers soi s’est répandu comme une trainée de poudre

   Alors que la campagne présidentielle américaine bat son plein, le boss actuel de l’Amérique lui, prépare son départ. Cet humaniste et un pragmatique à la fois laissera  l’image du  président Afro-Américain aux deux mandats, du communiquant hors pair…et de celui qui porte le costume cravate avec le plus de classe. Il cédera sans doute sa place à Hilary Clinton, car quoiqu’on puisse dire de la popularité de Donald Trump dans le camp républicain, nous gardons espoir, côté marocain, que l’avant-gardisme américain, porteur d’optimisme, pourra continuer d’exister sous l’ère démocrate. Finalement, la montée des populismes n’a pas épargné les plus grandes puissances occidentales, les Etats-Unis y compris. Le repli maladif vers soi s’est répandu comme une trainée de poudre y compris dans un pays issu historiquement de l’immigration. L’ascension de Donald Trump au cours de ces présidentielles américaines a confirmé qu’on ne peut hélas parler ici d’exception américaine.

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